La Mini au rallye Monte-Carlo, 1959/1997



En couverture du livre : Rauno Aaltonen et Henry Liddon, dans la neige
du Rallye Monte-Carlo en 1967. Une nouvelle victoire pour BMC est au
bout de leur chemin tempétueux !
© Photo Archives Maurice Louche.

LE LIVRE


400 PAGES, FORMAT 21 X 29,7 CM
IMPRESSION NOIR ET QUADRICHROMIE, SUR PAPIER COUCHE BRILLANT 135 G,
COUVERTURE TOILEE RIGIDE SOUS JAQUETTE COULEUR PELLICULEE,
389 PHOTOS NOIR ET BLANC ET COULEURS,

PRÉFACE PAR RAUNO AALTONEN, TIMO MAKINEN ET PADDY HOPKIRK.



2e Prix APHAT du Livre de l'Année 2010.
(Association Professionnelle des Historiens de l'Automobile et des Transports)

Deux mythes de l’histoire du sport automobile à nouveau réunis !
De l'incroyable genèse de la Mini à son évolution en une machine à remporter les plus grands rallyes européens
Des Mini 850 aux Cooper, Cooper S et Mini Cooper 1.3 i…
Les succès les plus méritants d'Abingdon !

Austin Seven ou Morris Mini Minor 850, laquelle choisir ?
L’avènement de la Cooper, le déferlement de la "S"...
Du coup de génie d’Alec Issigonis à la direction sportive magistrale de Stuart Turner puis de Peter Browning.
Du "flair" de John Cooper aux victoires de Paddy Hopkirk, Timo Makinen et Rauno Aaltonen,

en 1964, 1965 et 1967.

1966 : le triplé victorieux "bafoué", les dessous de "l'affaire"
Les années 90 : un retour chargé d'émotion !

Les témoignages exclusifs de ceux qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire de la Mini en rallye :
Rauno Aaltonen, Jean-Claude Andruet, Biche, Peter Browning, Willy Cave, Philippe Camandona, Philippe Chevalier, Brian Culcheth, Vic Elford, Jean-Claude Gamet, Paddy Hopkirk, Terry Hunter, Simo Lampinen, Timo Makinen, Val Morley, Pat Moss-Carlsson et Sir Stirling Moss, Pat Ozanne, Bill Price, Peter et Ann Riley, David et Susan Seigle-Morris, John Sprinzel, Stuart Turner, Patrick Vanson, Julien Vernaeve…
Tous les pilotes "Mini", usine et privés et leurs voitures : partants, classements et immatriculations…

Au sommaire :
Avant-propos : Alec Issigonis, la genèse d’un mythe…
ADO 15 : la révolution !
Austin ou Morris ? Le lancement…

La Mini au Rallye Monte-Carlo, 1959 / 1997
Histoire d’une légende…

Abingdon : un sésame pour la course

Première victoire, surprise générale !

Ice notes, les clés de la réussite d’Abingdon, confidences…

1964, du nouveau à l’horizon d’Abingdon…

33 EJB : "LA" Cooper de 1964
1965, un nouveau tournant
Être ou ne pas être un bon copilote de rallye !
Rauno Aaltonen : histoire de budget !
1966 : Pierre Karczag, la version ACM…
Alain Bertaut en guise de médiateur…
Sur le terrain : l’organisation Abingdon
1968 / 1969, la fin d’une époque…
1994 / 1997, les années Rover

Portraits, les pilotes BMC : Patricia Ozanne, Tish pour les intimes ! Peter Riley : les premières Mini, un pilotage osé !  Un certain Vic Elford : des débuts tonitruants ! Willy Cave : un taxi pour Monte-Carlo ! Rauno Aaltonen : Flying Finn de son état ! Pat Moss : une voie tracée d’avance… Timo Makinen, Flying Finn… bis ! Brian Culcheth : en renfort chez BMC. John Sprinzel, "A fabulous little car !". Paddy Hopkirk : BMC mon amour ! Patrick Vanson : copilote par intérim. Val Domleo : Madame Morley dans la course. Terry Hunter : "Lucky to be there…". Julien Vernaeve : aux limites d’une Cooper ! Tony Fall : quatrième mousquetaire du Roi. Paddy Hopkirk : à bâtons rompus… Philippe Chevalier : trop bref, hélas… Philippe Camandona : une Cooper pour quatre jours de rêve !
 
RÉSUMÉ

Les premières Austin Seven 850 sortent des chaînes de montage de l'usine de Longbridge en Avril 1959, reprises en écho en Mai à Cowley par les Morris Mini Minor. Il n'aura fallu que 24 mois au génial Alec Issigonis pour transformer ses premiers coups de crayon en une automobile pas comme les autres, la Mini. Une automobile, mais aussi un art de vivre en devenir, un authentique "happening" dans l’ambiance un peu folle des années 60 que vivent alors l'Angleterre et par procuration, l'Europe toute entière.



À l'été 1959, la Mini débarque sans trop de conviction à Abingdon, siège du Département Compétition de BMC, soucieux alors de maîtriser la fougue d'un bestial roadster, l'Austin Healey 3000. Mais la conception de la Mini et son incroyable aisance dans n'importe quelle condition d'adhérence précaire retournent la situation en sa faveur, faisant fi d'une puissance très limitée et d'une vitesse de pointe modeste.

La Mini participe à ses premiers rallyes dès l'automne 1959, et au début des années 60, la rencontre d'un personnage clé bouleverse la donne, un certain John Cooper…


Au fil des années, les Mini Cooper et Cooper S déboulent en force sur les épreuves européennes, multipliant les bons résultats… puis les victoires. Contestant sans pudeur la physionomie du paysage sportif automobile, au nez et à la barbe des plus grands constructeurs mondiaux !

La Mini participe à son premier Rallye Monte-Carlo en 1960, deux ans plus tard c'est au tour de la Cooper d’affronter l’épreuve la plus réputée du Championnat européen de la spécialité. Paddy Hopkirk, Rauno Aaltonen et Timo Makinen sont recrutés par un omniprésent Stuart Turner, nommé Directeur Sportif de BMC à la suite de Marcus Chambers, l’expérimenté pionnier d'Abingdon.
Au travers d'une organisation et d'une préparation sans égal dans l'histoire du rallye, Stuart transcende ses troupes sans la moindre retenue, jusqu'à faire de la Mini et de ses pilotes des éléments redoutables au départ de toutes les épreuve qu'ils abordent.

Le Monte-Carlo demeure chaque année pour BMC le point d'orgue de la saison sportive, et le 24 janvier 1964, Paddy Hopkirk est le premier à inscrire son nom à ce firmament du palmarès sportif mondial. Une victoire qui en appelle d'autres, celles de Timo Makinen en 1965 et de Rauno Aaltonen en 1967, par ailleurs titré Champion d'Europe en 1965 !
En 1966, BMC domine à nouveau le Monte-Carlo, plaçant ses trois pilotes sur les trois premières marches du podium … mais une ténébreuse affaire d'éclairage non conforme fait fi de l'incroyable talent des Flying Finns et d'un jovial Nord Irlandais, sous les affres d'une retentissante disqualification…

Jusqu'en 1968, désormais sous la houlette de Peter Browning, BMC perpétue son emprise sur le Championnat d'Europe des Rallyes. Mais l'heure de la retraite arrive pourtant pour la Mini et les pilotes BMC s'en vont quérir d'autre succès auprès de la concurrence. Les années 70 connaissent cependant encore des heures chaudes sous les couleurs Mini, au bon gré des pilotes amateurs, avant de sombrer dans un sommeil qui laisse présager un réveil en fanfare.

Coup de canon en effet sur la Principauté en 1994, où Rover contribue au retour de la Mini sur les routes du Monte-Carlo, une légende faisant partie intégrante de son patrimoine. La ferveur du public, des pilotes de renom et une aura plus brillante que jamais concourent au succès populaire d'une aventure peu banale et chargée d'émotions.

Jusqu'en 1997, la Mini séduit ces milliers de spectateurs qui n'ont rien oublié de son fougueux tempérament, attestant définitivement de sa place ô combien justifiée parmi les voitures les plus marquantes de notre 20e siècle automobile.
 

"C’est à l’automne 1959 que je vis la Mini pour la première fois.
Elle attira immédiatement mon attention.
C’était sans aucun doute LA bonne solution.
Pas de long nez en porte à faux, susceptible de la rendre sous-vireuse, pas de poids superflu à véhiculer au gré des sinueuses routes alpines.
Bref, pas de chichi… "
Rauno Aaltonen, © La Mini au rallye Monte-Carlo, 1959 / 1997

"L’enthousiasme de Frédéric,
son implacable persévérance et ses recherches
sont parvenus à capter l’atmosphère de ces heures de notre histoire,
telles que je me les rappelle, exactement telles qu’elles se déroulèrent alors.
Je suis honoré d’avoir été un des éléments de cette histoire,
aux côtés de tant d’individus débordant de personnalité et de talent,
des gens tellement agréables à vivre,
quelque chose qui ne semble plus tourner très rond aujourd’hui dans le sport !"
Paddy Hopkirk, © La Mini au rallye Monte-Carlo, 1959 / 1997

"Au cours de ma carrière,
 j’eus la chance de piloter de nombreuses voitures de compétition différentes.
La Mini est vraiment celle que j’ai préférée.
La Mini n’avait rien d’une voiture de rallye, pourtant.
Elle était si petite que vous pouviez même avoir du mal à monter à son bord.
Mais une fois chose faite,
vous ne vouliez plus en sortir !"
Timo Makinen, © La Mini au rallye Monte-Carlo, 1959 / 1997



 

L’édition Luxe de l’ouvrage, souscoffret entièrement fait main,
finition plaque de rallye Altuglas gravée (à droite). 
Le Verso du coffret est illustré de la photo de la couverture du livre (à gauche).